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Administratif

Vendu son véhicule : démarches à suivre pour que tout se passe bien

Personne souriante remettant les clés de la voiture lors d'une transaction en plein soleil

Remettre la carte grise à un nouvel acquéreur sans avoir déclaré la cession entraîne une amende et expose à des contraventions ultérieures, même après la vente. Depuis 2017, toutes les démarches se réalisent exclusivement en ligne, rendant inutilisables les anciens formulaires papier encore parfois remis en préfecture.

L’administration exige que l’acheteur reçoive un code de cession et que le vendeur conserve une preuve de la déclaration. La moindre omission ou un document manquant peut bloquer l’immatriculation du véhicule au nom du nouveau propriétaire.

Vendre sa voiture d’occasion : à quoi faut-il penser avant de se lancer ?

Avant de publier une annonce ou de remettre les clés, il vaut mieux se poser les bonnes questions. Tout commence par le profil de l’acheteur. Est-ce un particulier ou un professionnel de l’automobile ? Ce détail modifie la marche à suivre pour la vente de véhicule. Si vous vendez à un particulier, il faut fournir un contrôle technique récent pour toute voiture de plus de 4 ans : il doit dater de moins de six mois au moment de la vente. À l’inverse, un professionnel n’exigera pas ce document, ce qui simplifie franchement la transaction.

La situation de la carte grise varie aussi selon les circonstances. Certains cas autorisent la vente sans carte grise : destruction en centre VHU, succession, véhicule jamais immatriculé, ou passage par les enchères publiques. Chaque cas a ses règles, mieux vaut bien se renseigner pour éviter les impairs.

Un point à ne pas négliger : assurez-vous que le certificat d’immatriculation reflète exactement la réalité du véhicule. Nom, adresse, numéro d’immatriculation : tout doit coller. Un détail erroné peut ralentir la vente ou, pire, ouvrir la porte à une contestation.

Pour ne rien laisser au hasard, voici les vérifications incontournables avant la vente :

  • contrôle technique récent si vous vendez à un particulier,
  • carte grise conforme et à jour,
  • bonne connaissance des cas particuliers de cession.

Un dossier préparé consciencieusement, c’est la garantie d’une transaction fluide et sereine. Chacune de ces étapes réduit le risque de complications administratives après la vente.

Quels documents préparer pour une transaction en toute sérénité ?

Avant de finaliser la vente de votre voiture, il faut réunir tous les documents indispensables. Commencez par la carte grise : elle doit être barrée, datée et signée par le vendeur, avec la mention « vendu le » suivie de la date et de l’heure de la cession. En cas d’oubli ou d’erreur, l’acheteur peut demander l’annulation de la vente.

Le certificat de cession (Cerfa 15776*01) s’établit en deux exemplaires, chacun signé par le vendeur et l’acheteur. Ce formulaire atteste officiellement du transfert de propriété. À cela s’ajoute le certificat de situation administrative, aussi appelé certificat de non-gage. Ce justificatif, daté de moins de 15 jours, confirme que le véhicule n’est ni gagé ni frappé d’une opposition.

Pour toute voiture de plus de 4 ans, il faudra aussi remettre un contrôle technique de moins de six mois (sauf en cas de vente à un professionnel). Joignez au dossier le carnet d’entretien et les factures associées. Ces pièces rassurent souvent sur le sérieux de l’entretien, surtout pour un particulier.

Le code de cession est généré lors de la déclaration sur l’ANTS : l’acheteur en a besoin pour demander la nouvelle carte grise. Sans ce code, il restera bloqué dans ses démarches.

Pour aller plus loin, il est possible de télécharger un rapport d’historique du véhicule sur le site Histovec. Ce document, très simple d’accès, retrace l’historique administratif et technique de la voiture. Une petite attention qui peut rassurer et accélérer la décision d’un acheteur.

Déclaration de cession et démarches administratives : mode d’emploi simple

La vente signée, place à la déclaration de cession. Désormais, tout s’effectue en ligne sur le site officiel de l’ANTS. Il suffit de se connecter via FranceConnect, de renseigner les informations demandées (coordonnées de l’acheteur, date précise de la transaction). Quinze jours sont accordés pour enregistrer la cession. Ce passage actualise le fichier des immatriculations et vous met à l’abri si des infractions sont commises après la vente.

Un fois la déclaration validée, le code de cession apparaît. Ce précieux code sert à l’acheteur pour immatriculer la voiture à son nom. Il reste actif durant quinze jours : passé ce délai, impossible pour l’acheteur de poursuivre ses démarches.

Pour ceux qui se sentent moins à l’aise avec l’informatique, il existe des points d’accès numériques en préfecture, sous-préfecture et dans certaines maisons France Services. On y trouve un accompagnement personnalisé, utile pour remplir les formulaires ou récupérer les documents. Des plateformes privées, comme Eplaque ou Carizy, proposent aussi leur aide, particulièrement appréciée pour les dossiers complexes.

Respecter scrupuleusement cette procédure protège le vendeur en cas de contestation ou d’amende ultérieure. Enregistrer la cession sans délai permet d’éviter tout malentendu sur la responsabilité du véhicule après la vente.

Gros plan sur la signature d

Conseils pratiques pour éviter les mauvaises surprises lors de la vente

Transparence et rigueur : deux alliées pour réussir la vente d’une voiture d’occasion. Présentez le véhicule sans rien cacher : précisez les réparations récentes, l’entretien réalisé, signalez même les petits défauts. Fournir un rapport d’historique via le site Histovec augmente la confiance et limite le risque de contestation pour vice caché.

Avant de remettre les clés, il est impératif de vérifier le paiement. Privilégiez un virement bancaire instantané. Les chèques de banque sont également fiables, à condition d’en vérifier l’authenticité auprès de la banque émettrice. Pour les paiements en espèces, la loi impose une limite : jamais plus de 1 000 € entre particuliers.

Dès que la vente est actée, prévenez sans attendre votre assureur et résiliez l’assurance auto liée au véhicule. Ce réflexe vous épargne des cotisations pour un véhicule que vous ne possédez plus et évite toute responsabilité en cas d’incident postérieur à la vente.

Pour garantir que tout se passe sans accroc, il est recommandé de préparer un dossier comprenant :

  • certificat de cession,
  • carte grise barrée et signée,
  • certificat de situation administrative récent,
  • contrôle technique de moins de six mois, si besoin.

Ce dossier prêt, prenez quelques minutes pour expliquer à l’acheteur chaque étape, notamment comment utiliser le code de cession pour l’immatriculation. Un dialogue clair et précis limite les incompréhensions et laisse une bonne impression.

Au bout du processus, la liberté change de mains : le véhicule file vers sa nouvelle vie, mais la tranquillité d’esprit, elle, reste chez celui qui aura suivi chaque étape avec sérieux.

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